Valeur monétaire des clauses de non-échange
Enjeu :
Dans un système avec un plafond salarial assez contraignant, les clauses de non-échange deviennent un incitatif majeur pour convaincre un joueur de se joindre à son équipe. Or, certains DG se plaignent de l’absence de valeur monétaire objective pour les clauses de non-échange.
Ancienne méthode :
Actuellement, les clauses de non-échange ont une valeur subjective selon plusieurs facteurs dont la durée du contrat (plus la durée est longue, plus la clause vaut cher), l’alignement de l’équipe (la valeur augmente si l’équipe a de très bonnes chances d’être compétitive pour toute la durée du contrat) et le montant du contrat (un très gros salaire annuel devient souvent une clause de non-échange informelle).
Proposition :
Des valeurs monétaires objectives ont été attribuées aux clauses de non-échange en négligeant tous les facteurs sauf la durée du contrat (qui se trouve à être le principal facteur entrant dans la valeur d’une clause). Les valeurs sont basées sur une augmentation exponentielle de la valeur des clauses et sont les suivantes :
Durée du contrat Valeur monétaire de la clause*
1 an 1,025
2 ans 1,075
3 ans 1,150
4 ans 1,250
* Cette valeur est multipliée par le contrat offert.
Les clauses sont donc plus intéressantes pour des contrats à long terme que pour des contrats à court terme. La valeur d’une clause est d’ailleurs très faible pour un contrat d’un an (+2,5%) étant donné que le joueur ne peut pas être échangé avant le match des étoiles de toute façon.
Par exemple, pour certains contrats, ceci donne :
Durée du contrat Valeur totale du contrat
1 000 000$ 2 000 000$ 3 000 000$
1 an (1,025) 1 025 000 $ 2 050 000 $ 3 075 000 $
2 ans (1,075) 1 075 000 $ 2 150 000 $ 3 225 000 $
3 ans (1,150) 1 150 000 $ 2 300 000 $ 3 450 000 $
4 ans (1,250) 1 250 000 $ 2 500 000 $ 3 750 000 $
Les clauses de non-échange seraient particulièrement efficaces lorsqu’elles sont combinées avec une offre correspondant aux préférences du joueur. L’incitatif devient alors très fort pour le joueur car l’offre cumule les bonus venant de sa préférence à ceux de la clause pour donner ceci :
Durée du contrat Valeur monétaire conjointe de la clause et des préférences*
1 an 1,23
2 ans 1,29
3 ans 1,38
4 ans 1,5
* Cette valeur est multipliée par le contrat offert.
Par exemple, pour certains contrats, ceci donne :
Durée du contrat Valeur totale du contrat
1 000 000$ 2 000 000$ 3 000 000$
1 an (1, 23) 1 230 000 $ 2 460 000 $ 3 690 000 $
2 ans (1,29) 1 290 000 $ 2 580 000 $ 3 870 000 $
3 ans (1,38) 1 380 000 $ 2 760 000 $ 4 140 000 $
4 ans (1,50) 1 500 000 $ 3 000 000 $ 4 500 000 $
Ainsi, cumuler une clause avec une offre correspondant aux préférences d’un joueur est un incitatif très important pour convaincre un UFA de signer avec son équipe sans pour autant devoir verser davantage d’argent. Par exemple, pour un UFA se faisant offrir un contrat correspondant à sa préférence et incluant une clause de non-échange, la valeur du contrat aux yeux du joueur augmente de 50% par rapport à un autre contrat n’ayant pas ces attributs.